La justice américaine aurait demandé à un tribunal de Miami d’imposer des mesures de sécurité spéciales pour protéger les informations classifiées dans l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse, selon un article d’Univison.
Dans un procès, le procureur aurait demandé au juge de nommer un « agent de sécurité des informations classifiées » dans l’affaire contre Mario Palacios, un ancien militaire colombien arrêté après l’assassinat de Jovenel Moïse.
La demande, qui a été accordée par le juge, semble confirmer le lien peu clair entre l’assassinat du président Jovenel Moise et les actions d’agents de renseignement ou d’informateurs du gouvernement américain.
Les documents judiciaires n’expliquent pas en détail pourquoi la mesure de protection est nécessaire, ni à quel type de preuve elle pourrait se référer.
La décision signifierait que le casier judiciaire américain, qui se déroule parallèlement à une enquête ratée en Haïti, pourrait devenir de plus en plus secret aux États-Unis et laisser des questions sans réponse sur la façon dont un groupe de commandos colombiens, un ancien informateur du FBI lié à une entreprise, des responsables de la sécurité de Miami et deux anciens informateurs de la Drug Enforcement Administration ont tous été accusés d’avoir participé à l’assassinat de l’ancien chef de l’État haïtien Jovenel Moise.