Plus de deux ans après la détection des premiers cas de Covid-19 chez son voisin chinois, la Corée du Nord reconnaît son premier cas sur son territoire. Une nouvelle de » grave urgence nationale « , alors que le pays, fermé à double tour depuis le début de la pandémie, n’a lancé aucune campagne de vaccination.
Lors d’une réunion de crise, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un en personne annonce, ce jeudi 12 mai, qu’un système de contrôle du virus » d’extrême urgence » va être mis en place dans l’ensemble du pays.
Depuis deux jours, les habitants de Pyongyang semblent être confinés, à la suite de la détection le 8 mai dernier, selon les autorités sanitaires du pays, d’un premier cas du variant Omicron BA.2 dans la capitale nord-coréenne.
Pour limiter la propagation du virus, Kim Jong-un décrète la mise en place de mesures de confinement, le renforcement du contrôle aux frontières et l’isolement des unités de travail afin de bloquer la propagation du » virus malveillant « , rapporte l’agence de presse officielle KCNA.