
Selon le journal américain The Wall Street Journal, les avocats d’Antonio Intriago, propriétaire de CTU Security, informent que l’entreprise a travaillé avec un ancien juge de la Cour suprême haïtienne en vue d’aider à arrêter M. Moïse et non l’assassiner.
Selon ces avocats, Jovenel Moïse était mort avant même que les Colombiens soient arrivés chez lui. Selon un communiqué des avocats de CTU, rapporté par le journal américain, « les mercenaires se sont rendus dans la villa privée du Président pour accompagner la police haïtienne à exécuter un mandat d’arrêt contre le Président ». Les avocats ont révélé que « le Président était mort lorsque les Colombiens sont arrivés ».
Les mercenaires ont été embauchés par CTU Security. Mais les avocats de ladite entreprise pensent que les propres gardes du corps du Président l’ont trahi.
Environ une quarantaine de personnes dont des membres du service de sécurité du feu Président Jovenel Moïse, des anciens informateurs de la DEA, des politiciens haïtiens seraient impliqués dans l’assassinat du Président.