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L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), a annoncé sur sa page Facebook ce mercredi 28 juillet qu’elle prend acte de l’ordonnance rendue par défaut par le juge des référés, pris par le doyen Bernard Saint Vil, dans le cadre du dossier opposant l’entrepreneur Réginald Boulos à l’ONA et à l’ULCC.

Dans le cadre de ce Dossier, le 2 juillet 2021, l’Unité de Lutte Contre la Corruption avait invité les membres de Real Business Investisment y compris Réginald Boulos à passer par-devant des enquêteurs pour répondre des questions relatives à une affaire de corruption les liant à l’Office Nationale d’Assurance Vieillesse. L’homme d’affaires Réginald Boulos avait décliné l’invitation. 

En guise de réplique, l’ULCC avait ordonné aux institutions bancaires de geler une somme de 260 millions de gourdes sur les comptes de Pierre Réginald Boulos, Ursil Pierre, Isabelle Valmey, Sébastien Boulos, Emlyne Girova Brice, Melissa Régine Boulos et Natacha Blanc. Cette décision a été dénoncée par Réginald Boulos. Selon lui, c’était une sorte de « persécution politique ».

Dans cette affaire concernant l’ULCC, l’ONA et Réginald Boulos, le tribunal des référés a émis ces conclusions ce 28 juillet. Ce verdict permet désormais à ces personnes précitées de poursuivre l’Unité de Lutte Contre la Corruption en justice pour ses actions à l’encontre de l’entreprise et membres de Real Business Investisment.

Ce mercredi, l’ULCC vient d’informer la population  » qu’elle fera opposition contre cette surprenante décision qui, issue d’une interprétation superficielle et erronée, renforce sa détermination à assainir l’administration publique gangrénée par les méfaits de la corruption « .

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